mardi, décembre 15, 2020

[ROMAN] L'Irrésistible Histoire du Café Myrtille

Ellen Branford, jeune et brillante avocate, mène une vie affairée à New York. Pour exaucer les dernières volontés de sa grand-mère, elle se rend à Beacon, minuscule ville côtière du Maine. Elle doit y retrouver l'amour de jeunesse de son aïeule et lui remettre une lettre. L'affaire d'une journée, pense-t-elle...
Mais rien ne va se passer comme prévu: à peine arrivée, Ellen tombe d'un ponton et manque de se noyer. La photo de son sauvetage par un certain Roy fait la une du journal local. Le destinataire de la lettre reste introuvable. Et le passé de sa grand-mère recèle ce qu'Ellen n'aurait jamais pu imaginer. Alors que son séjour se prolonge, la jeune femme se met à douter des choix qu'elle a faits jusqu'ici et qui lui semblaient si solides. A-t-elle vraiment la vie dont elle rêvait ?

Auteure: Mary Simses        
Date de sortie: 02/05/2019
Nombre de pages: 408      
Genre(s): Romance           
Éditeur: POCKET               
ISBN: 978-2-266-28567-4  


Mon avis:

Je lis très rarement de la romance, ce qui ne m’empêche pas d’en apprécier quand celle-ci est bien écrite. C’est avec un bon espoir que j’avais commencé ma nouvelle lecture (surtout en cette période où commence la romance de Noël…) et quelle grosse déception… J’ai même eu du mal à finir de lire.

Ellen a perdu sa grand-mère et celle-ci lui a confié comme mission d’aller remettre une lettre à un monsieur. Elle ne lui a pas donné de détails sur le pourquoi du comment, simplement que c’est son dernier souhait. Voilà donc Ellen, avocate de New York, habitée aux hôtels de luxe, à s’habiller en grand couturier, qui s’embarque pour un séjour (ou voyage) vers une petite ville de campagne.

L’histoire aurait pu être intéressante si on n’était pas tombé dans les clichés à parfois s’en arracher les cheveux. Des descriptions de grandes marques de vêtements ou d’enseignes où le personnage passe la plupart de son temps jusqu’au moment où Ellen prend ses repas cela en devient presque risible : surveille ses calories, peste parce que la bouffe de la campagne, c’est de la merde et ne vaut pas un bon et vrai restaurant de New York.

Au fil de la lecture, on s’aperçoit que l’intrigue principale ne sert pas à grand-chose et est parfois mise en second plan. Ellen aurait par exemple, venir à Beacon (le nom de la petite ville) pour un voyage d’affaires le reste de l’histoire aurait pu être la même, à quelques détails près.

Lorsqu’Ellen commence son enquête pour en savoir plus sur la vie de sa grand-mère, bizarrement, personne ne la connait, puis au bout d’un certain temps POUF ! Toute la ville la connait, elle a des amis un peu partout, laisse des affaires chez d’anciens amis (Pourquoi ?).

Passons aux personnages, Ellen est donc une avocate, habituée au luxe grâce à son fiancé qui est lui aussi avocat et dont la famille est principalement dans la politique. Mariage prévu pour bientôt avec 300 personnes… J’ai détesté le personnage tout le long de ma lecture, même dans les moments où j’aurais pu avoir de la compassion lorsqu’elle retrouve des éléments de la vie de sa grand-mère, mais non. Elle est snob, râle pour des broutilles, a des préjugés et à du mal à s’en défaire.

Le second personnage, Roy est un charpentier qui a toujours vécu à Beacon (et évidemment ne connait rien des vraies villes comme New York). Il sauve Ellen de la noyade et à partir de là, devient à mon sens un personnage plutôt secondaire alors qu’il y aurait dû y avoir à mon sens un peu plus d’interaction entre les deux vu que c’est un roman de romance.

Le fiancé d’Ellen fait également une apparition. Hayden débarque à l’improviste à l’hôtel où elle loge, car il n’aime pas que sa tendre fiancée ait décidé de rallonger son séjour. Lui aussi est un personnage snob, qui traite les habitants de Beacon comme des bouseux et est pressé de retourner à New York parce que son travail l’attend. En plus de cela, il est égoïste comme pas possible. Au dernier moment, il n’hésite pas à inviter la presse à son mariage alors qu’Ellen est contre, mais rien à faire. Cela aidera la future carrière politique de monsieur.

La fin du roman est bien évidemment prévisible, Ellen rompt ses fiançailles et décide de rester à Beacon pour ouvrir une boulangerie. Et comme la spécialité locale, ce sont les myrtilles… une boulangerie spécialisée dans la myrtille ! L’idée était bonne, si on avait appris quelque part qu’elle était passionnée de pâtisserie, or, aucune information là-dessus. Cela arrive comme un cheveu sur la soupe.







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